Les lectures de la messe du mercredi de la 32ème sem. du tps ord.
Tite 3 - Ps 22 (23) - Lc 17
Ces trois jours-ci, de lundi à mercredi, nous lisons la lettre à Tite. Et aujourd’hui un récit propre à Luc.
Tite 3,1-7 (D’après le Cahier Évangile n° 72) : La lettre à Tite et les deux lettres à Timothée ne sont peut-être pas de Paul. Mais elles témoignent des problèmes qui se posaient dans les communautés que Paul avait fondées. Et qui continuent à se poser aujourd’hui dans nos vieilles Églises d’Europe : dérapages doctrinaux, organisation (en l’absence de Paul) de nouveaux ministères, masculins et féminins, insertion dans la société païenne, avec ses modèles familiaux et culturels…
Autrefois, rappelle notre texte d’aujourd’hui, l’humanité était tombée bien bas. La noirceur du tableau fait mieux ressortir l’aujourd’hui de Dieu, sa « philanthropie » (le lectionnaire traduit : sa « tendresse »). La « philanthropie » faisait partie du code de valeurs en cours dans la société hellénistique : l’auteur sait reprendre ce code de valeurs pour exprimer le message chrétien.
Par le baptême, nous sommes re-nés (même idée dans Jean 3 : entretien de Jésus avec Nicodème) ; nous sommes ré-animés par l’Esprit d’amour. Dieu est un juge qui, par grâce, nous rend justes.
Une telle espérance n’est pas attente passive d’un héritage promis ; elle est au contraire moteur de notre vie chrétienne, elle nous entraîne à un dépassement incessant, dira le verset 8, qui suit notre lecture d’aujourd’hui, pour « nous engager à fond dans des actions bonnes ; bonnes et utiles aux autres ».
Ps 22 (23) Un des psaumes les plus connus :
Image pastorale (comme la symphonie !…) reprise par l’évangile de Jean, au chapitre 10,
mais déjà utilisée par Isaïe 40, Jér 31, Ez 34, 37, Mi 4, So 3, Zac 9, 10…
(Traduction en français courant)
1 Le Seigneur est mon berger,
je ne manquerai de rien.
2 Il me met au repos
dans des prés d'herbe fraîche. R /
Il me conduit au calme près de l'eau.
3 Il ranime mes forces,
il me guide sur la bonne voie,
parce qu'il est le berger d'Israël. R /
4 Même si je passe par la vallée obscure,
je ne redoute aucun mal,
Seigneur,
car tu m'accompagnes.
Tu me conduis, tu me défends,
voilà ce qui me rassure. R /
5 Face à ceux qui me veulent du mal,
tu prépares un banquet pour moi.
Tu m'accueilles en versant sur ma tête un peu d'huile parfumée.
Tu remplis ma coupe jusqu'au bord. R /
6 Oui, tous les jours de ma vie,
ta bonté, ta générosité me suivront pas à pas.
Seigneur, je reviendrai dans ta maison
aussi longtemps que je vivrai. R /
R / Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.
Luc 17,11-19 Eloge d’un étranger… (D’après le commentaire de François Bovon)
Avant même qu’ils ne soient guéris, Jésus envoie les dix lépreux observer le rite de leur réintégration dans la communauté. Ils croient en leur guérison, puisqu’ils y vont.
Effectivement, en chemin, leur foi les purifie ; mais elle est encore insuffisante pour les sauver. Seul le Samaritain, revenu, s’entendra dire : ta foi t’a sauvé. Il voit qu’il est guéri, en réponse au regard de Jésus qui l’avait vu.
C’était « un étranger » souligne Luc !...
14 novembre
lundi 12 novembre 2012
Les lectures de la messe du mercredi de la 32ème sem DOC
Les lectures de la messe du mercredi de la 32ème sem. du tps ord.
Tite 3 - Ps 22 (23) - Lc 17
Ces trois jours-ci, de lundi à mercredi, nous lisons la lettre à Tite. Et aujourd’hui un récit propre à Luc.
Tite 3,1-7 (D’après le Cahier Évangile n° 72)
La lettre à Tite et les deux lettres à Timothée ne sont peut-être pas de Paul. Mais elles témoignent des problèmes qui se posaient dans les communautés que Paul avait fondées. Et qui continuent à se poser aujourd’hui dans nos vieilles Églises d’Europe : dérapages doctrinaux, organisation (en l’absence de Paul) de nouveaux ministères, masculins et féminins, insertion dans la société païenne, avec ses modèles familiaux et culturels…
Autrefois, rappelle notre texte d’aujourd’hui, l’humanité était tombée bien bas. La noirceur du tableau fait mieux ressortir l’aujourd’hui de Dieu, sa « philanthropie » (le lectionnaire traduit : sa « tendresse »). La « philanthropie » faisait partie du code de valeurs en cours dans la société hellénistique : l’auteur sait reprendre ce code de valeurs pour exprimer le message chrétien.
Par le baptême, nous sommes re-nés (même idée dans Jean 3 : entretien de Jésus avec Nicodème) ; nous sommes ré-animés par l’Esprit d’amour. Dieu est un juge qui, par grâce, nous rend justes.
Une telle espérance n’est pas attente passive d’un héritage promis ; elle est au contraire moteur de notre vie chrétienne, elle nous entraîne à un dépassement incessant, dira le verset 8, qui suit notre lecture d’aujourd’hui, pour « nous engager à fond dans des actions bonnes ; bonnes et utiles aux autres ».
Ps 22 (23) Un des psaumes les plus connus :
Image pastorale (comme la symphonie !…) reprise par l’évangile de Jean, au chapitre 10,
mais déjà utilisée par Isaïe 40, Jér 31, Ez 34, 37, Mi 4, So 3, Zac 9, 10…
(Traduction en français courant)
1 Le Seigneur est mon berger,
je ne manquerai de rien.
2 Il me met au repos
dans des prés d'herbe fraîche. R /
Il me conduit au calme près de l'eau.
3 Il ranime mes forces,
il me guide sur la bonne voie,
parce qu'il est le berger d'Israël. R /
4 Même si je passe par la vallée obscure,
je ne redoute aucun mal, Seigneur,
car tu m'accompagnes.
Tu me conduis, tu me défends,
voilà ce qui me rassure. R /
5 Face à ceux qui me veulent du mal,
tu prépares un banquet pour moi.
Tu m'accueilles en versant sur ma tête un peu d'huile parfumée.
Tu remplis ma coupe jusqu'au bord. R /
6 Oui, tous les jours de ma vie,
ta bonté, ta générosité me suivront pas à pas.
Seigneur, je reviendrai dans ta maison
aussi longtemps que je vivrai. R /
R / Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.
Luc 17,11-19 Eloge d’un étranger… (D’après le commentaire de François Bovon)
Avant même qu’ils ne soient guéris, Jésus envoie les dix lépreux observer le rite de leur réintégration dans la communauté. Ils croient en leur guérison, puisqu’ils y vont.
Effectivement, en chemin, leur foi les purifie ; mais elle est encore insuffisante pour les sauver. Seul le Samaritain, revenu, s’entendra dire : ta foi t’a sauvé. Il voit qu’il est guéri, en réponse au regard de Jésus qui l’avait vu.
C’était « un étranger » souligne Luc !...
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